A l'intention de Monsieur Laurent Fabius
Ministre de l'économie, des finances et de l'industrie

Paris, le 3 décembre 2001

Monsieur le Ministre,

Deux ans après son adoption, le pacte civil de solidarité s'est affirmé comme un mode à part entière entière de l'organisation de la vie commune, au regard des 100 000 personnes l'ayant aujourd'hui signé. Le rapport d'information de l'Assemblée Nationale sur l'application du pacs rédigé par Messieurs Patrick Bloche et Jean-Pierre Michel souligne à très juste titre la réussite pratique et le succès symbolique du pacs. Sa banalisation dans la société suscite parmi nos concitoyens une adhésion croissante, et les fantasmes les plus démagogiques évoqué s lors du débat parlementaire n'ont pas tenu face à la réalité pratique du pacs.

A la veille de nouvelles échéances électorales, il nous paraît nécessaire de consolider cet acquis, en améliorant le dispositif et en palliant les insuffisances qu'il comporte. En effet, la loi sur le pacs prévoit une imposition commune sur le revenu à compter de l'imposition des revenus de l'année du troisième anniversaire de l'enregistrement du pacte. Ce délai est injustifié pour diverses raisons :

Les associations qui ont défendu le pacs ne comprennent pas aujourd'hui le refus du gouvernement de procéder à cette mesure de justice et d'équité. Tous les partis politiques de la majorité ont déjà eu l'occasion, à maintes reprises, d'exprimer leur accord avec notre demande. Les arguments énoncés lors du vote de la loi qui évoquait le coût fiscal d'une telle mesure et la crainte des pacs blancs ne sont plus d'actualité, à moins de ne tirer aucune leçon de deux années d'application de la nouvelle loi.

La loi de finances revient en nouvelle lecture à l'Assemblée Nationale. Des amendements visant à supprimer le délai relatif à l'imposition commune sur le revenu vont être de nouveau proposés, après avoir été rejetés lors de la discussion en première lecture sur avis défavorable du gouvernement. Ce vote sera en effet la dernière occasion de modifier le pacs avant la fin de la législature. Nous vous demandons de bien vouloir prendre en compte ces amendements et de proposer leur vote par l'Assemblée Nationale.

Veuillez recevoir, Monsieur le Ministre, l'assurance de ma considération la plus respectueuse.


A l'intention de Madame Florence Parly
Secrétaire d'État chargée du budget

Paris, le 3 décembre 2001

Madame la Ministre,

Deux ans après son adoption, le pacte civil de solidarité s'est affirmé comme un mode à part entière entière de l'organisation de la vie commune, au regard des 100 000 personnes l'ayant aujourd'hui signé. Le rapport d'information de l'Assemblée Nationale sur l'application du pacs rédigé par Messieurs Patrick Bloche et Jean-Pierre Michel souligne à très juste titre la réussite pratique et le succès symbolique du pacs. Sa banalisation dans la société suscite parmi nos concitoyens une adhésion croissante, et les fantasmes les plus démagogiques évoqué s lors du débat parlementaire n'ont pas tenu face à la réalité pratique du pacs.

A la veille de nouvelles échéances électorales, il nous paraît nécessaire de consolider cet acquis, en améliorant le dispositif et en palliant les insuffisances qu'il comporte. En effet, la loi sur le pacs prévoit une imposition commune sur le revenu à compter de l'imposition des revenus de l'année du troisième anniversaire de l'enregistrement du pacte. Ce délai est injustifié pour diverses raisons :

Les associations qui ont défendu le pacs ne comprennent pas aujourd'hui le refus du gouvernement de procéder à cette mesure de justice et d'équité. Tous les partis politiques de la majorité ont déjà eu l'occasion, à maintes reprises, d'exprimer leur accord avec notre demande. Les arguments énoncés lors du vote de la loi qui évoquait le coût fiscal d'une telle mesure et la crainte des pacs blancs ne sont plus d'actualité, à moins de ne tirer aucune leçon de deux années d'application de la nouvelle loi.

La loi de finances revient en nouvelle lecture à l'Assemblée Nationale. Des amendements visant à supprimer le délai relatif à l'imposition commune sur le revenu vont être de nouveau proposés, après avoir été rejetés lors de la discussion en première lecture sur avis défavorable du gouvernement. Ce vote sera en effet la dernière occasion de modifier le pacs avant la fin de la législature. Nous vous demandons de bien vouloir prendre en compte ces amendements et de proposer leur vote par l'Assemblée Nationale.

Veuillez recevoir, Madame la Ministre, l'assurance de ma considération la plus respectueuse.


A l'intention de Henri Emmanuelli
Président de la commission des finances, de l'économie générale et du plan de l'Assemblée Nationale

Paris, le 3 décembre 2001

Monsieur le Président,

Deux ans après son adoption, le pacte civil de solidarité s'est affirmé comme un mode à part entière entière de l'organisation de la vie commune, au regard des 100 000 personnes l'ayant aujourd'hui signé. Le rapport d'information de l'Assemblée Nationale sur l'application du pacs rédigé par Messieurs Patrick Bloche et Jean-Pierre Michel souligne à très juste titre la réussite pratique et le succès symbolique du pacs. Sa banalisation dans la société suscite parmi nos concitoyens une adhésion croissante, et les fantasmes les plus démagogiques évoqué s lors du débat parlementaire n'ont pas tenu face à la réalité pratique du pacs.

A la veille de nouvelles échéances électorales, il nous paraît nécessaire de consolider cet acquis, en améliorant le dispositif et en palliant les insuffisances qu'il comporte. En effet, la loi sur le pacs prévoit une imposition commune sur le revenu à compter de l'imposition des revenus de l'année du troisième anniversaire de l'enregistrement du pacte. Ce délai est injustifié pour diverses raisons :

Les associations qui ont défendu le pacs ne comprennent pas aujourd'hui le refus du gouvernement et des députés de la majorité de procéder à cette mesure de justice et d'équité. Pourtant, tous les partis politiques de la majorité ont déjà eu l'occasion, à maintes reprises, d'exprimer leur accord avec notre demande. Les arguments énoncés lors du vote de la loi qui évoquait le coût fiscal d'une telle mesure et la crainte des pacs blancs ne sont plus d'actualité, à moins de ne tirer aucune leçon de deux années d'application de la nouvelle loi.

La loi de finances revient en nouvelle lecture à l'Assemblée Nationale. Des amendements visant à supprimer le délai relatif à l'imposition commune sur le revenu vont être de nouveau proposés, après avoir été rejetés lors de la discussion en première lecture sur avis défavorable du gouvernement et de la Commission des finances. Ce vote sera en effet la dernière occasion de modifier le pacs avant la fin de la législature. Nous vous demandons de bien vouloir prendre en compte ces amendements et de proposer leur vote par l'Assemblée Nationale.

Veuillez recevoir, Monsieur le Président, l'assurance de ma considération la plus respectueuse.


A l'intention de Didier Migaud
Rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du plan de l'Assemblée Nationale

Paris, le 3 décembre 2001

Monsieur le Rapporteur,

Deux ans après son adoption, le pacte civil de solidarité s'est affirmé comme un mode à part entière entière de l'organisation de la vie commune, au regard des 100 000 personnes l'ayant aujourd'hui signé. Le rapport d'information de l'Assemblée Nationale sur l'application du pacs rédigé par Messieurs Patrick Bloche et Jean-Pierre Michel souligne à très juste titre la réussite pratique et le succès symbolique du pacs. Sa banalisation dans la société suscite parmi nos concitoyens une adhésion croissante, et les fantasmes les plus démagogiques évoqué s lors du débat parlementaire n'ont pas tenu face à la réalité pratique du pacs.

A la veille de nouvelles échéances électorales, il nous paraît nécessaire de consolider cet acquis, en améliorant le dispositif et en palliant les insuffisances qu'il comporte. En effet, la loi sur le pacs prévoit une imposition commune sur le revenu à compter de l'imposition des revenus de l'année du troisième anniversaire de l'enregistrement du pacte. Ce délai est injustifié pour diverses raisons :

Les associations qui ont défendu le pacs ne comprennent pas aujourd'hui le refus du gouvernement et des députés de la majorité de procéder à cette mesure de justice et d'équité. Pourtant, tous les partis politiques de la majorité ont déjà eu l'occasion, à maintes reprises, d'exprimer leur accord avec notre demande. Les arguments énoncés lors du vote de la loi qui évoquait le coût fiscal d'une telle mesure et la crainte des pacs blancs ne sont plus d'actualité, à moins de ne tirer aucune leçon de deux années d'application de la nouvelle loi.

La loi de finances revient en nouvelle lecture à l'Assemblée Nationale. Des amendements visant à supprimer le délai relatif à l'imposition commune sur le revenu vont être de nouveau proposés, après avoir été rejetés lors de la discussion en première lecture sur avis défavorable du gouvernement et de la Commission des finances. Ce vote sera en effet la dernière occasion de modifier le pacs avant la fin de la législature. Nous vous demandons de bien vouloir prendre en compte ces amendements et de proposer leur vote par l'Assemblée Nationale.

Veuillez recevoir, Monsieur le Rapporteur, l'assurance de ma considération la plus respectueuse.

LGP-IdF