L’International Lesbian and Gay Association rassemble des associations gays, lesbiennes et trans du monde entier. Elle est organisée par continent ; l’ILGA-Europe en est la branche la plus structurée. Le but de l’ILGA-Europe est de « contribuer à édifier une Europe dans laquelle les lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels puissent vivre égaux en droits et sans crainte de discrimination ». L’ILGA-Europe est soutenue par le Conseil de l’Europe et l’Union européenne. Elle dispose d’une équipe de 4 permanents à Bruxelles.
L’ILGA-Europe invite tous ses adhérents (associations et adhérents individuels) à se rencontrer chaque année pendant 3 jours pour :
Cette rencontre qui réunit environ 150 personnes d’une trentaine de pays est aussi l’occasion de mobiliser des personnalités (élus, intellectuels…) afin qu’ils prennent le temps de réfléchir avec le mouvement LGBT européen et de manifester leur soutien.
La France n’a jamais accueilli une conférence de l’ILGA-Europe. La conférence de l’ILGA-Monde de juillet 1992 a été organisée à Paris mais a laissé à l’ILGA un assez mauvais souvenir (conditions d’organisation, heurts avec les forces de l’ordre…). Depuis 1992, le mouvement LGBT français s’est organisé et structuré et le contexte socio-politique a évolué.
L’organisation d’une conférence de l’ILGA-Europe à Paris permettra de sensibiliser le mouvement LGBT français à la dimension européenne de son combat (importance capitale du droit européen pour lutter contre les discriminations, intérêt de l’échange d’expérience entre les 25 pays de l’Union, soutien de l’Union européenne à la lutte contre le sida et aux mouvements des droits de l’homme dans le monde…), d’encourager des associations à adhérer et ainsi à donner à la francophonie une plus grande place à l’ILGA-Europe et à l’ILGA-Monde. C’est aussi une occasion de visibilité et de communication sur les questions que nous voulons soulever. C’est enfin une manifestation qui si elle est réussie, positionnera mieux la France dans le combat européen et international pour les droits des personnes LGBT.
En 2002 la conférence à été organisée à Lisbonne ; les années précédentes ce fut à Brighton en 1979, Gand en 1980, Stockhlom en 1981, Strasbourg et Edimbourg en 1982, Cologne en 1983, Bologne en 1984, Barcelone en 1985, Bruxelles en 1986, Zurich en 1987, Amsterdam en 1988, Athènes en 1989, Copenhague en 1990, Berlin in 1991, Bruxelles en 1992, Londres en 1993, Helsinki en 1994, Riga en 1995, Madrid en 1996, Londres en 1997, Linz en 1998, Pise en 1999, Bucarest en 2000 et Rotterdam en 2001 ; en 2003 ce sera à Glasgow et en 2004 à Budapest. Le lieu d’organisation de la conférence de 2005 sera décidé à Glasgow en octobre 2003. Il nous faut donc d’ici là, élaborer un dossier de candidature solide.
Une des conditions de la réussite est que l’organisation de la conférence puisse s'appuyer sur un groupe de personnes motivées et soit soutenue par des associations qui apporteront leur aide dans l'organisation matérielle ainsi que leur expérience dans les débats. L'idée d'organiser une conférence de l'ILGA-Europe à Paris en 2005 est née à Lisbonne dans le groupe de la demi douzaine de français participant à la conférence 2002, qui représentaient l'Inter-LGBT, David et Jonathan, l'APGL, le CARITIG et HES, ainsi qu'Amnesty International (en tant qu'observateur). Elle a été présentée à la commission politique de l'Inter-LGBT, qui a ensuite entrepris une étude de faisabilité, dont les résultats ont été positifse. Un vote de soutien à ce projet a été apporté par le Conseil de l'Inter-LGBT en mars 2003.
L’ILGA organise la conférence en coordination avec les acteurs locaux : schématiquement, le bureau de l’ILGA-Europe et ses permanents ont la charge du contenu de la conférence et le pays qui accueille se charge de l’organisation matérielle. En fait les deux groupes collaborent sur l’ensemble. L’ILGA a précisé tout cela dans deux documents cadres dont la mise en œuvre s’adapte à chaque situation.
Sur le plan financier, la responsabilité est entre les mains de l’ILGA-Europe mais la ville accueillant la conférence doit chercher localement des financements, notamment pour financer les voyages et séjours de personnes venant d’Europe de l’Est et éventuellement de quelques observateurs d’Afrique francophone.
Une vingtaine de personnes et une demi douzaine d’associations ont manifesté un intérêt pour cette initiative. Une association de personnes physiques a été créée pour rassembler ces personnes et doter le projet d'une personnalité juridique. Cette association travaille avec toutes les associations (LGBT, droits humains, syndicats) intéressées à ce projet et maintient un lien étroit avec le Conseil de l'Interassociative LGBT.
Les associations et les personnes intéressées par le projet peuvent soutenir cette initiative en :