FAQFinalement, c'est un club de partouzes gays? Pas du tout. Il est vrai que l'isolement recherché le permettra, ainsi que l'ambiance de liberté et de naturisme, mais personne n'est obligé à rien. Nous voulons que chacun puisse vivre décontracté et sans façons, proche de la nature, en prenant les libertés qu'il veut et en acceptant celles des autres. C'est ca le fondement du projet, et si bien sûr c'est une ambiance qui n'interdit pas les partouzes, ce n'est pas un programme. La convivialité est la règle de base, probablement la seule. Ca coûte cher de venir? Ce n'est pas une entreprise ou un commerce gay. Le profit n'est pas notre credo. Le simple séjour se rapproche de ce qu'on trouve dans les auberges de jeunesse, c'est à dire un coin pour soi dans un espace collectif et un confort minimum. Le coût de l'hébergement sera minime pour les acquéreurs, aux prix du marché pour les autres. En ce qui concerne la bouffe, chacun participe aux courses, à la cuisine et à la vaisselle, il n'y aura pas de "menu du jour". Si vous ne buvez que du Château Margaux, il faudra apporter votre bouteille. On aime bien le naturisme et la mer. Est-ce qu'on peut venir passer le mois d'Aout? A priori, un mois entier, ca fait beaucoup, surtout en Août. Nous vous proposons de venir moins longtemps et plus souvent. D'une part le confort nous semble un peu court pour un séjour aussi long, d'autre part il est probable que des groupes viendront ponctuellement sur cette période, utilisant la totalité des lieux. Enfin, nous ne souhaitons pas faire hôtel, en étant réservé un an à l'avance en haute saison, bloquant toute possibilité de brassage humain. Seriez-vous acquéreurs? Projet intéressant, idée novatrice qui marchera. Pourtant une association pour acheter un bâtiment ce n'est pas très sûr, en tous cas je ne prendrais pas le risque. Vous devriez consulter des professionnels, ce serait plus sérieux. Merci des encouragements. L'association a pour rôle de rassembler les participants autour du projet et de le faire fonctionner, pas d'acheter le bâtiment. Nous avons effectivement consulté des professionnels : la propriété foncière sera distincte des activités prévues, assise sur une société qui liera les propriétaires entre eux, devant notaire, avec toutes les garanties usuelles en matière de foncier. Les initiateurs du projet sont déjà propriétaires fonciers par ailleurs, et sont bien d'accord avec vous : personne ne mettra d'argent sans garanties sérieuses. C'est bien de sortir des ghettos habituels, mais vous croyez qu'il y aura du monde? Oui. On ne peut pas dire combien, mais il est clair que beaucoup de monde est intéressé par le projet. Nous l'avons constaté en testant le concept. Mais nous ne cherchons pas la foule ! Il n'existe aucune offre de ce genre, c'est à dire un espace gay privé en Méditerranée, libertaire et autogéré, et forcément il y a des candidats au séjour. Notamment des parisiens, des étrangers d'Europe du Nord, dont certains sont financeurs de l'opération. De plus, une fois le foncier acquit, nous ne doutons pas qu'internet nous fera rapidement connaitre, surtout pendant les six mois d'été. J'ai lu votre truc. Le SM, ca m'intéresse pas, sinon le projet est sympa, dommage. Tout le monde peut être réfractaire aux pratiques des autres. Il y a des associations "cuir" qui souhaitent venir organiser des rencontres. Cela se ferait vraisemblablement 1 ou 2 WE dans l'année, de manière privée, et ne concerne pas ceux qui viennent pour autre chose à un autre moment. Ca n'a donc rien de gênant pour les mecs qui n'aiment pas ça. Je ne comprends pas ce qu'on achète. C'est un pack avec une propriété partagée et des services? Justement non, nous ne sommes pas des promoteurs en train de vendre un programme de vacances pour nantis avec thalasso. On achète collectivement une propriété foncière, rien d'autre. On en paie le prix et les frais de notaire, rien d'autre. Ensuite, la propriété est ouverte dans le cadre du projet de convivialité, à tous ceux qui veulent l'utiliser. Ce peut être les propriétaires eux-mêmes, qui paieront leur intendance quotidienne, ou des mecs seulement usagers qui vienne passer quelques jours, et paieront une participation pour l'hébergement en plus de l'intendance quotidienne. Il est également prévu d'héberger des évènements particuliers et ponctuels, pour lesquels les organisateurs paieront un loyer, en contrepartie des recettes qu'ils feront pour leur prestation. Ces recettes permettront des travaux, aucun revenu n'est distribué aux propriétaires. Pouvez-vous m'envoyer une documentation? Tout ce qui pourrait se trouver dans une documentation est sur ces pages, et quelques autres réservées aux acquéreurs. C'est moins cher et plus efficace que des quadrichromies mal diffusées. Au delà, vous êtes invités à prendre contact, aucune documentation ne peut répondre à toutes les questions. Surtout quand on compte sur l'avis des participants qui s'engagent pour adapter le projet. C'est vrai qu'il faut apporter sa bouffe? Apporter n'est pas le mot. Mais l'intendance quotidienne n'est pas fournie, les occupants doivent faire leur affaire des courses, de la cuisine, etc, comme dans une maison de campagne partagée à plusieurs. Les groupes ont l'habitude de cette organisation. Il est possible qu'un groupe décide de faciliter cette intendance en assurant le plus courant pour tous. Vous dites que le confort est minimal. Qu'est-ce que ca veut dire? Si on s'implante dans la nature, il faut s'attendre à ce que l'eau soit rare, l'électricité aussi, ce qui n'empêche pas de profiter de la vie. Ceux qui vivent leurs vacances sous la tente, ou dans un camping-car, ou sur un bateau, connaissent ces contraintes. Au début, on peut se contenter d'un groupe électrogène pour le frigo, et se passer de télé et de sèche-cheveux quelques jours. Il faudra améliorer les choses par la suite, en restant raisonnable, mais il y a déjà des pièces habitables, le locataire s'en va. C'est quoi cette histoire de chantier? Nous avons trouvé un bâti avec des travaux à faire, resté en friche depuis 39-45. D'une part c'est moins cher, d'autre part ça permet d'aménager comme on veut. Les travaux se feront avec des professionnels, mais nous pensons que certains travaux se feront par des chantiers d'usagers. Il ne s'agit pas d'organiser des chantiers gratuits, mais des aménagements particuliers ou de la décoration propres au plaisir des usagers de l'endroit, qui pourraient être l'occasion de rencontres collectives, et dont le travail sera pris en compte. Nous venons en couple tous les ans dans le Var (Hyères). Jusqu'à présent, on louait un studio et une voiture pour la semaine, ca fait plus de 10 000F, voyage compris de Paris, et on est un peu seuls. Votre projet correspond à notre programme, le budget serait-t-il identique? Pour le voyage, certainement. Ensuite, pour ce budget annuel là, vous pourriez être associé de la propriété foncière. Ceux qui participent au financement du projet ne paieront évidemment pas la partie locative du séjour, mais uniquement leurs consommables. Comme dans une résidence secondaire qu'on achète, il reste à payer l'entretien annuel et les frais quand on vient y séjourner. Là, comme la propriété est collective, la charge est partagée entre les participants, c'est moins cher et plus facile. Et vous serez effectivement moins seuls, la vie gay du coin vous sera plus accessible. Ca m'intéresse de pouvoir venir de temps en temps me baigner et faire du naturisme entre gays, et le site parait magnifique. J'aimerais bien participer, mais je suis un jeune célibataire, sans capital, et je gagne 1500 euros par mois seulement. Pourra-t-on venir sans acheter? Ceux qui attendent que le site soit acquit par d'autres pour venir ne sont pas exclus, mais il faut pourtant qu'il y aie suffisamment d'acquéreurs pour que l'acquisition aboutisse, ensuite le cout du séjour pour les gens de passage sera plus élevé. D'autre part, le montage juridique et fiscal prévoit la possibilité d'acheter ses parts à crédit, dans un cadre fiscal qui permet de défiscaliser si vous payez des impots. Il n'est donc pas obligatoire de disposer d'un capital pour participer à l'acquisition. Certains acquéreurs sont dans votre cas, et se sont engagés pour 15 000 euros environ, ce qui va leur couter 150 ou 200 euros par mois à crédit, en partie remboursés par le fisc chaque année. Pour ce prix-là, ils seront propriétaires, et leur salaire est suffisant pour y faire face. Nous pouvons vous conseiller si ca vous tente. Je fais partie d'une association gaie. Je pense que cela peut nous intéresser, car nous avons des difficultés pour trouver des endroits pour nos fêtes et nos séjours. Est-ce possible? Bien sûr. D'ailleurs il y a des associations de loisirs gaies qui participent au projet. Donnez l'adresse du site (https://www.cythere.fqrd.fr) à votre Bureau, et demandez-leur de prendre contact pour connaitre les détails. Des informations plus précises sur le montage et l'exploitation évoqués ici sont disponibles pour ceux qui les demandent. Nous ne souhaitons pas encombrer le site avec des données techniques inutiles aux curieux, mais déjà prévues entre acquéreurs. Le site présente seulement l'opération en cours. Encore un ghetto ! La société a changé ! Ca vous parait futuriste de parquer des pédés frileux entre eux dans une réserve? Oui la société a changé. Mais pas tant que ça, surtout en province. Il y a le PACS (pour l'instant), mais on refuse toujours les dons du sang des homosexuels. Nous ne sommes pas naïfs sur la différence entre la "tolérance" qui s'affiche et les homophobies tapies du haut en bas de la société, malgré la vitrine que représente Delanoé, ou le Marais et ses commerces gays. Tant mieux pour ceux qui peuvent en profiter, et trouvent leur bonheur dans ces endroits, mais ce n'est pas le cas de tous les gays, notamment en province. Dans le Sud, nous aimons le soleil et la mer, nos calanques, et même les machos qui nous cernent. Nous aimons aussi les espaces dans lesquels nous pouvons partager librement nos références de gays, nos joies et nos peines pas toujours communicables aux hétéros. Nous n'avons pas envie d'être militants tous les jours, et ça fait du bien de se retrouver entre nous de temps en temps. Aucun commerce gay ne propose un espace gay communautaire méditerranéen dans la nature, pour la bonne raison que si ça peut apporter du plaisir, ça ne rapporte pas beaucoup d'argent. Enfin, pour revenir à l'homophobie rampante, les espaces de cette nature (certaines plages du Languedoc ou calanques de Provence) fréquentés par des gays, sont actuellement soumis à une pression foncière considérable, du fait de l'Europe, du TGV, etc. Les administrations locales prétendent s'opposer aux appétits des promoteurs en classant à tour de bras (Beauduc en Camargue), en achetant pour le Conservatoire du Littoral (les salins d'Hyères), en réglementant à tout va (le GIP des calanques), et profitent de la "protection du littoral" pour se livrer à un "nettoyage" de la fréquentation. Le littoral doit être public, "propre", et aménagé pour les randonnées des familles... Finalement, d'ici peu d'années, notre projet risque d'être la dernière réserve au bord de la mer où les pédés pourront montrer leur cul tranquilles... et ce n'est pas nous qui seront responsables de ça. Qui fait le ghetto? Et qui est futuriste? |
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