APGL : Médias

Ces derniers temps, les médias ont parlé de l'APGL, des sujets qui nous concernent et plus généralement des parents gays et lesbiens

LE MONDE

le 25 novembre 1997 - Article d'Irène Thèry : "La fausse bonne idée du contrat d'union sociale, c'est de tout mélanger"

le 1er juillet 1997 - Article faisant suite au colloque du 27 Juin 1997 organisé par l'APGL sur le thème « Familles Gays et Lesbiennes en Europe »
Extrait choisi : " Si nous demandons la reconnaissance de nos familles, c'est dans l'intérêt de nos enfants ". Michèle Aulagnon écrit que " les psychologues et psychiatres présents se sont accordés pour reconnaître que la famille conjugale hétéro n'était ' ni une norme, et encore moins un modèle ' ( Robert Neuburger ).

L'EXPRESS (Numéro 1722)

Etre Homo en Europe titrait la couverture !

Un entretien avec le président de la Commission Culturelle du Parlement Européen, le Néerlandais Peter Pex, chrétien-démocrate, marié, 3 enfants et... gay... déclare : " l'adoption n'est pas un problème de droit des homosexuels mais de droit des enfants.
Peut-être vaut-il mieux, dans l'idéal, avoir deux parents de sexe différent. Mais, de fait, la plupart des enfants ne choisissent pas. Ceux des hommes politiques, par exemple, ne voient jamais leur père. Personne ne dit rien. Et si deux hommes s'occupent attentivement de leur enfant, on va leur dire qu'ils ne sont pas capables de l'élever ?
C'est de l'homophobie et de la discrimination "

L 'Express continue ainsi :
" un intergroupe sur les droits des homos est en cours de constitution au parlement européen. Un mouvement de fonctionnaires européens, Egalité, s'agite depuis 2 ans pour contraindre les institutions européennes à modifier leur statut afin d'accorder aux couples gays les mêmes droits."

LE NOUVEL OBSERVATEUR - (Juin 1997)

C'est un magnifique titre qu'a choisi le nouvel Obs : " Parents homos, enfants aimés ".où l'on retrouve Frédéric, avec son compagnon Christian, 3 enfants ( dont un fils qu'il élève ): " On est sur la même planète parce que nous sommes pères tous les deux, mais il n'est pas question que Thomas et Hugo aient deux papas. "

Et quelques mots concernant l'émission TV sur France2 à laquelle participe l'APGL

Télérama

Commentaire suivant en introduction à une émission de la Cinq : "les mots de la psychanalyse"

Pour Bernard Golse, psychiatre et psychanalyste, la mère n'est pas seulement une personne, mais aussi une fonction, c'est-à-dire que son rôle est également tenu par des substituts qui se trouvent dans l'entourage de l'enfant. Il note que dans les premiers temps de la vie, le bébé et sa mère vivent dans un régime de fusion-tremplin essentiel pour l'autonomie future du petit d'homme-

et il poursuit sur la présence du père. Avec l'évolution de la société, la répartition des rôles parait aujourd'hui plus floue que par le passé. Même s'il insiste sur la bisexualité psychique de chacun des parents, B.Golse ne perd pas de vue le dosage qui fait la différence- une différence à conserver."

L'EVENEMENT DU JEUDI ( Numéro - 1997)

Extrait choisi: " pendant longtemps, j'ai imaginé les parents homos comme monstrueux et puis j'en ai rencontré, j'ai trouvé ça pas mal, ça donne plutôt de bons résultats. Face à des expériences heureuses, on est capable de changer d'avis."

BIBA (numéro 212 - Septembre 1997 )

Portrait de familles gays :

"jamais je ne me suis dit : je suis homo, donc ça va poser un problème pour son éducation " ; et toujours à propos d'Hugo : " une chose est sûre : il fera de sa vie ce qu'il voudra. Homo ou hétéro, il choisira en toute liberté "
Avec la mère de leur enfant, " nous étions d'accord sur tout, notamment qu'un enfant c'est d'abord un père et une mère. Nous formons une famille où chacun a son rôle et est satisfait de celui de l'autre.
Nous avons instauré des règles assez strictes ; tant qu'il est petit nous pensons qu'il vaut mieux qu'il vive avec sa mère. Après, nous verrons."

Jean a obtenu en tant que célibataire l'agrément et avec Gérard a entamé les démarches d'adoption
"Je suis allé en Allemagne, en Pologne, Roumanie, mais à chaque fois, au dernier moment, il y avait un problème. Par le biais de l'ambassade j'ai eu des adresses d'associations en Angleterre et aux Pays-Bas ( mères porteuses ).
Ça a marché tout de suite : 9 mois plus tard, j'allais être père : c'était le plus beau jour de ma vie".

FEMME ACTUELLE (Numéro 65 - juin 1997)

TETU - Mensuel gay

n° 7 - Octobre 1997 - Article : Le mari de Papa - Exemple d'un enfant dans un couple gay
Voir l'article

Autre numéro de la même publication : Interview d'une personnalité politique:

Question :
"le projet ne prévoit rien sur les droits des parents ou l'adoption chez les homosexuels. Est-il trop tôt pour en parler ?

Réponse :
" j'ai cru percevoir une vraie réticence dans beaucoup de milieux, pas seulement parlementaires ou politiques.(...).
A titre personnel, je crois que la question devrait être posée. Je ne dis pas que c'est simple mais ce qui compte c'est la tendresse, l'amour, le désir de protéger un enfant, de le faire progresser, de la faire émerger à la vie sociale et civique .
Combien de parents dits 'normaux' se conduisent comme des barbares avec leurs enfants légaux ?
La question de l'adoption mérite dans sa totalité d'être étudiée et réexaminée, même pour les couples hétérosexuels".

EX-AEQUO (Numéro 10 - septembre 1997) - Mensuel Gay

MARIANNE (Numéro 14)

Suite au numéro précédent qui avait une attitude homophobe, les réaction du président de l'APGL sont publiées

TIMES

Article mentionnant : « Une fillette de 11 ans a été adoptée par une femme lesbienne vivant en couple (malgré les objections de la mère naturelle) sur la base du « bien être et des intérêts supérieurs de l'enfant »

FRANCE TELEVISION - FRANCE 2

PROGRAMMES TV

Garçon d'honneur - Arte - Lundi 8 Décembre
Comédie drôle et humaniste - Télérama: "Ce film est un hymne chaleureux à la tolérance, une fable sincère et truculente sur une Amérique cosmopolite même un gay de la Chine nationaliste peut épouser une pin-up de la chine populaire". Que ne ferait-on pas pour sauver les apparences ! ....

L'Homme que j'aime - Arte - Vendredi 5 décembre
Télérama : "Voici un film d'exception, non seulement par son sujet, mais par l'exemplaire maîtrise de sa réalisation. La caméra sculpte en douceur les visages et les corps, fait respirer calanques et collines. le scénario joue avec une audacieuse justesse sur les rapports des personnages (...) les dialogues étincelants d'ironie, de défi, d'une sincérité aux antipodes du mélo."
Ce téléfilm est le premier du scénariste Stéphane Giusti ! une réussite (NDLR)